A y est je l'ai fini (enfin je pense)
La connaissance, le savoir, ce qui nous permet de se forger
notre propre point de vue sur le monde, sur les autres cultures, sur les autres
peuples.
Malgré leur manque de moyens, les cours qui ne sont pas
assurés en raison des grèves des profs, …, ils ont le même niveau (voir
meilleur pour certain) que nous qui sommes submergés d’informations, de
documents, …
Durant ce séjour j’ai pu discuter de géographie, d’histoire,
de sciences, en anglais, en espagnol, de littérature, …
Je me souviendrais toujours de Solo qui en nous
raccompagnant le nuit constance et moi dans notre famille nous récitais ses
textes sur les JO en anglais, ceux en espagnol, ses poésies qu’il avait apprit
en primaire, ces compositions musicales.
Ils étaient heureux de nous montrer leur connaissance, de
prouver à l’européen que eux savent aussi, et ils savent, contrairement à ce
qui est stéréotyper en France, la connaissance est présente chez tous ces
jeunes qui ont eu la chance d’aller à l’école,
malheureusement, à la sortie du lycée peu d’ouverture s’offre à eux, ils
peuvent aller à l’université mais il faut savoir, qu’il existe une université
publique pour tout le Sénégal (à Dakar), cette université est la seule
accessible pour les jeunes du Sénégal dont les parents n’ont pas les moyens de
payer des écoles privées, mais les jeunes des pays avoisinant viennent
également à l’université de Dakar puisque qu’ils n’en n’ont pas. J’ai eu la
chance de rencontrer Abdou en études de lettres modernes et art du spectacle à
la fac de Dakar, il a pour projet de monter un cinéma au Sénégal ou de
travailler dans le cinéma mais aucune école n’existe, sa seule chance est de
venir en France faire des études, il a déjà fait de multiples demande sans
résultats. Cela est triste de voir que la seule chance pour ses jeunes est de
venir en Europe faire des études pour pouvoir trouver un travail ensuite. Mais
il est difficile de leur faire comprendre que c’est eux, les jeunes du Sénégal,
qui seront les acteurs du pays, que c’est eux qui peuvent faire bouger les choses
même si cela s’avère difficile et compliqué et que pour cela il doivent être
présent pour leur pays. Trop nombreux encore sont ceux qui fuient, qui
réussissent et qui ne reviennent jamais ou que très rarement dans leur village
natal. Si Abdou réussit à réaliser son projet ce serait un parfais exemple et ce
serait encouragent pour l’avenir du
Sénégal.
Durant ce séjour j’ai appris que la connaissance rallie les
gens, malgré leurs problèmes ils prennent plaisir à discuter du monde, des
grands sujets à débats (comme le clonage, le droit d’avoir un enfant pour les
homosexuels,…).
Le mot espoir a prit
tout son sens pour moi durant ce séjour, le mot rêve a confirmé son importance
pour le vie de chacun.
Maintenant
j’espère que tous réussiront leurs rêves.